DOSSIERS

PREAMBULE

CLARTE CONTRE OPACITE

DES IMPOTS INUTILEMENT ELEVES

CESSION DE LA MUIE: EN TOUTE CONNAISSANCE

PROBLEMES CONSTATES POUR LE DEPLACEMENT DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE(liste non exhaustive)

LE CHOIX DU PRAGMATISME

 

 


PREAMBULE

     Sous cette rubrique figurent des documents qui étayent  mes prises de position et permettent de rétablir la réalité de certains faits par rapport à des affirmations parfois bien éloignées de ce qui s’est réellement passé. Dans la quasi totalité des cas ces éléments sont suivis des appréciations personnelles qu’ils m’ont inspirées.

PROBLEMES CONSTATES POUR LE DEPLACEMENT DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE(liste non exhaustive)

  1. A) ACCES AUX BATIMENTS COMMUNAUX :

Pour quatre d’entre eux (école primaire La Communale, salle des Plantiers, chapelle rue jj Rousseau, ancienne école des filles) le trottoir situé au droit de leur entrée n’est pas accessible.

En ce qui concerne le cinéma communal, l’escalier d’accès ne comporte pas d’équipement (rampe à main) permettant de faciliter son ascension.

  1. B) PASSAGES PIETONS :

On constate tous les cas de figure : l’un (ou les deux) des trottoirs d’accès a des bordures trop élevées ou (et) le passage débouche sur un obstacle (jardinière, arbre, poteau, lampadaire, e.t.c.).

Sont concernés les passages suivants :

  • Avenue Gaudin à hauteur du foyer Le Nay
  •  Avenue Gaudin (haut)
  • Avenue Gaudin (bas)
  • avenue de la Libération (à hauteur du potier)
  • Rue victor Hugo (à hauteur de la SNTC)
  • Rue victor Hugo (à hauteur du magasin d’optique)
  • Rue victor Hugo (traversée de l’accès à la place Clémenceau)
  • Cours (cabinet infirmier)
  • Boulevard paul Cotte (début)
  • Rue pierre Blanc (ancienne librairie)
  • Rue pierre Blanc (boucherie)
  • Rue pierre Blanc (bierodrome)
  • Rue jj Rousseau (ancienne boucherie)
  • Rue jj Rousseau (rue du portail)
  • Rue jj Rousseau (début du parking haut)
  • Rue jj Rousseau (ancienne école de filles
  • Rue édouard Basset (haut)
  • Rue édouard Basset (bas)
  • Route d’Entrecastaux (hlm)
  • Route d’Entrecastaux (cimetière)

C) TROTTOIRS :

Il ne s’agit dans ce cas de figure que de la possibilité d’accès aux trottoirs à partir des voies qui les bornent et en aucun cas de l’état des trottoirs eux-mêmes.

  • Avenue de la Libération : plusieurs situations difficiles (5 au moins des deux cotés de la rue)
  • Avenue Gaudin ( les 2 cotés)
  • Accès boulodrome à partir de l’avenue Gaudin (les 2 cotés)
  • Avenue paul Cotte (coté école)
  • Rue des Martyrs de la Résistance (les 2 cotés)
  • Rue du 19 mars 1962 (les 2 cotés)
  • Accès à la placette du murier
  • Accès à la fontaine du château
  • Accès bas du Cours aux allées du marché
  • Place du 8 mai (entre les terrasses et les immeubles)
  • Rue pierre Blanc (traversée des 4coins et de la rue Longue)
  • Place de la République (accès vers la rue Longue,coté église)
  • Rue jj Rousseau (accès parking bas jean Bart)
  • Rue jj Rousseau (accès parking haut)
  • Trottoir le long de la chapelle et de l’ancienne école de filles (les 2 cotés)
  • Rue édouard Basset (coté services techniques et coté parking Mistral)
  • Route d’entrecasteaux (entre les hlm et le pont bleu)
  • Accès au pont bleu (2 cotés)
  • Trottoir du musée (coté entrée de l’entreprise De Bresc)

D) AUTRES REMARQUES :

— Rue jj Rousseau : pas de passage piéton matérialisé en haut du parking bas

—Pont bleu : pas de passage piéton pour aller d’un coté à l’autre et pour rejoindre le trottoir du musée

Dans le souci de participer à l’amélioration de la vie locale nous avions avec un collègue de ma liste établi le relevé ci dessus. Cet état a été adressé en mairie le 21 septembre 2015. Il n’est besoin d’aucun commentaire pour caractériser le peu d’intérêt porté à cette situation. Il suffit de comparer la situation de 2015 à celle de décembre 2023 et de noter la quasi absence d’interventions à ce sujet, les actions ponctuelles des artisans céramistes n’étant pas à la mesure des problèmes à régler.

  

CESSION DE LA MUIE: EN TOUTE CONNAISSANCE

Délibération du 22/06/2017: Les élus majoritaires du conseil (dont Mesdames PONS,  TORTOSA et Monsieur DUBOIS) votaient la cession à un promoteur immobilier de certaines parcelles quartier des Arnauds. Comme l’a signalé l’avocat désigné par la ville  pour contrer mon action au tribunal afin de demander l’annulation de la vente des Arnauds : « Enfin, et surtout, il est évident que l’ensemble des élus connaissent l’identification des parcelles qui seront cédées, lesquelles figurent notamment et de manière expresse dans les avis du domaine. » Or dans cette liste on trouve  en totalité les parcelles AC 241 et AC 618 qui sont l’assiette de la baignade et sa plage! La réalité est donc indubitable: la vente de la Muie était bien une conséquence de la délibération et les élus en étaient informés.

Fin de l’histoire concernant la Muie. A la séance du 19 juin 2018, sans attendre un jugement, le conseil municipal retirait sa délibération litigieuse de 2017. Une nouvelle délibération de vente du complexe des Arnauds, adoptée ce même jour, visait une liste des parcelles ne comportant plus la Muie. J’ai la faiblesse d’y voir le poids de la volonté que les salernois avaient exprimée par le biais de la pétition que j’avais lancée contre la vente.

 Au final deux résultats tangibles:

  • La muie est restée propriété communale et son usage momentanément affecté aux salernois
  • ce sont les salernois qui ont supporté les frais du recours, non nécessaire, à l’avocat. En quelque sorte on a rejoué la pièce de « l’arroseur arrosé » avec l’argent du contribuable.

DES IMPOTS INUTILEMENT ELEVES

A fin 2022

La section de fonctionnement était en excédent global de 1 225 405 €. C’est la raison pour laquelle, en accord avec les 2 élus de mon groupe, j’ai proposé que la cotisation individuelle 2023 reste identique à celle de 2022 (pas d’augmentation).

Cette demande a été refusée par la totalité des autres élus qui ont décidé d’une augmentation de 7,1%.

Effets des votes de 2023

Selon les données communiquées à la séance du conseil municipal du 15 mars 2024, pour la seule année 2023 la section de fonctionnement a généré un excédent de 363 402 €. Par ailleurs lors de la même séance il a été décidé à l’unanimité de prélever 250 000 € sur l’excédent global de 2022 pour alimenter la section d’investissement.

A fin 2023 l’excédent global de fonctionnement est donc de 1 338 807 € (1 225 405 €+ 363 402 € – 250 000€).

Ce dernier chiffre est à mettre en parallèle avec le fait que retenir la proposition de ne pas augmenter la cotisation 2023 ne représentait qu’un « manque » de 194 500 € par rapport au produit généré par l’augmentation de 7,1%.

Le vote de 2024

Durant la présente mandature, concernant le montant des impôts locaux, les votes suivants ont été émis:

2020: pas de vote le conseil ayant été élu après la date butoir légale d’avril. C’est le taux de 2019 qui a été automatiquement reconduit.

2021: sur ma proposition, à l’unanimité, pas d’augmentation de la cotisation individuelle.

2022: sur ma proposition, à la majorité (5 « contre » parmi les élus du groupe majoritaire) pas d’augmentation de la cotisation individuelle.

2023: ma proposition de ne pas augmenter la cotisation individuelle a été refusée par tous les autres élus à l’exception des 2 autres élus de mon groupe, la majorité préférant voter une augmentation de 7,1%.

2024: si l’on ajoute à l’excédent global de fonctionnement à fin 2023 celui de la section d’investissement (4 662 493 €) on obtient un excédent budgétaire global de 6 001 301 €. La proposition d’augmenter à nouveau l’impôt de 3,8% n’apparait donc pas comme une nécessité absolue.

La section d’investissement

Elle n’est pas directement impactée par l’impôt celui-ci n’alimentant que la section de fonctionnement. Toutefois l’hypertrophie de son résultat excédentaire passé de 606 560 € en 2020 à 4 662 493 € en 2023 soulève nombre de questions.

Elles seront abordées dans une étude générale analysant les chapitres les plus significatifs tant en fonctionnement qu’en investissement.

 

LE CHOIX DU PRAGMATISME

La gestion de l’eau potable et son corollaire le traitement pour assainissement ont toujours été un sujet sensible dans la gestion des affaires communales. Salernes n’échappe pas à la règle.
Au moment d’une prise de décision rendue nécessaire par l’arrivée à échéance des 2 contrats actuels de concession, quels sont les éléments factuels sur lesquels je me suis basé pour arrêter ma position.

DONNEES FINANCIERES 

                      A) CONTRAT EAU POTABLE

    En 2006 et 2007 les bilans de l’exploitant sont excédentaires. De 2008 à 2011 ils sont déficitaires. L’évènement marquant de la période est qu’à partir de ces années là le concessionnaire doit acheter au syndicat intercommunal la totalité de l’eau nécessaire pour Salernes.

Manifestement ce coût d’achat de l’eau n’a pas été totalement répercuté.

 En 2012 année de la signature du nouveau contrat malgré une augmentation importante de la rémunération du concessionnaire on constate que le coût d’achat de l’eau n’est toujours pas intégralement répercuté.

Fin 2019, en dépit d’avenants passés en 2016 et 2018 la répercussion de l’intégralité du coût d’achat de l’eau n’est toujours pas effective.

De 2020 à 2023 la gestion du contrat est assumée par DPVa mais la situation constatée fin 2019 perdure.

                B) CONTRAT ASSAINISSEMENT

 2006-2019: C’est la ville qui est gestionnaire des contrats. Tous les ans le bilan est annoncé déficitaire .

2020-2023: Les résultats fluctuent entre excédent et déficit ce qui interroge sur la fiabilité des documents. Au global l’exploitation est annoncée déficitaire.

L’EVOLUTION DE LA GESTION PASSEE

Rappel d’un principe de base : toutes modifications d’éléments du contrat autres que celles prévues par le texte initial ne peuvent l’être qu’en accord des parties.

2012-2019: A deux reprises il y a eu passation d’avenant pour l’eau et l’assainissement. Concernant le premier rien ne rendait obligatoire sa passation et pour le second aucune obligation d’accepter la totalité des demandes du concessionnaire

La possibilité pour les non membres de la majorité municipale d’avoir accès aux contrats et projets d’avenants a permis : d’obliger l’application de pénalités (eau), le respect de la loi (assainissement), la minoration des demandes (eau et assainissement) le recul de la date de passation de l’avenant 1 (eau) l’obtention du changement de cabinet conseil (eau et assainissement), la limitation du montant total de la facture (eau et assainissement).

2019-2023:  DPVa communique pour information, à la commune, les comptes rendus annuels du délégataire. Par contre les coûts de gestion du service par DPVa ne figurent que dans un document interne à l’agglomération amalgamant l’ensemble des dépenses hors délégations de service public.

Une nouveauté importante a été introduite par le conseil d’agglomération. Il s’agit de la création d’un fonds de solidarité DSP (aujourd’hui excédentaire) alimenté par un prélèvement de 5% sur toutes les recettes et destiné à : financer des investissements communautaires, financer les services mutualisés, financer la mise à l’équilibre des gestions déficitaires.

Remarques spécifiques:

  • L’avis de DPVa sur les résultats du concessionnaire n’est pas de grande qualité.
  • Le conseil municipal salernois a été amorphe sur la question ce qui a entrainé ma démission de la présidence de la commission municipale de l’eau.
  • L’envoi par mes soins, le 6/01/2020, d’un dossier sur des réclamations financières  à formuler à l’encontre du concessionnaire est resté lettre morte jusqu’au 11/06/2021. Ce jour là s’est tenue une réunion houleuse en mairie de Salernes. Depuis silence radio, total.

 LES MODES DE GESTION POUR L’APRES 2023

 Le choix proposé est d’opter entre gestions déléguées et gestions en régies DPVa mises en place depuis 2020 et qui fonctionnent en vertu de statuts identiques adoptés par le conseil communautaire le 19/11/2020 :

  1. Le conseil d’administration est composé de 15 membres désignés par le conseil d’agglomération en son sein et de 4 représentants extérieurs. Les élus à la régie ne sont pas forcément des maires et pas forcément des représentants des communes membres de la régie.
  2. Aucune disposition n’évoque la possibilité et les moyens de « sortir » de la régie.
  3. Le budget, les mesures à prendre pour assurer l’équilibre financier, la fixation des tarifs et le personnel de la régie dépendent exclusivement des décisions du conseil d’agglomération.
  4. courant 2023 la régie comporte 93 postes de travail dont 51 plus ou moins affectés directement à l’exploitation sous le libellé « pôles de proximité » : 16 pour le nord, 2 pour le centre, 33 pour le sud.

Mesures déjà appliquées :

  • Création d’un fond de solidarité régie alimenté par un prélèvement de 5% sur les recettes de chacun des membres.
  • Elaboration d’un bilan financier  unique, ventilé en interne par communes membres.
  • Etablissement d’un objectif de gestion global et non individualisé par communes membres.
  • Objectif de rendement cantonné à l’atteinte du minimum prévu par la loi.
  • Pas de gratuité des premiers M3 d’eau et suppression de celle existante (3/02/2023).
  • Prise en charge par le fond de solidarité des actions nécessaires à éviter aux communes déficitaires d’avoir un  prix du service de l’eau trop élevé.
  • Intégration du coût de l’assainissement non collectif (fosses septiques) dans le budget général de l’assainissement.
  • Les élus de la commission C7 (eau et assainissement) peuvent prendre part aux délibérations du conseil d’exploitation même s’ils n’en sont pas membres.
  • Décision a été prise d’aller vers une tarification unique  de l’eau et l’assainissement pour les communes membres de la régie y compris sur les tranches du barème.

FONDEMENTS DE MA PRISE DE POSITION

  1. Primordial : Préserver le plus possible une situation laissant à Salernes la possibilité de pouvoir intervenir efficacement. Or la régie made in DPVa est une coquille vide, le pouvoir de décision appartient au conseil communautaire où Salernes pèse très, très peu.
  2. Impensable: Entériner la diminution annoncée de services rendus : pour les réclamations en présentiel il faudrait se rendre à Vidauban, suppression de la possibilité aujourd’hui offerte de contrôler individuellement sa consommation au jour le jour.
  3. Inacceptable: dépendre pour une politique sociale de tarification de communes n’ayant manifestement pas toutes les mêmes options.
  4. Duperie : dans le meilleur des cas un salernois (Mme TORTOSA ou M DUBOIS) siègera au conseil d’exploitation. Gros bémol : ces 2 élus ont approuvé le « pacte financier et fiscal » de DPVa qui stipule entre autres qu’ils se sont « engagés à défendre devant leur conseil municipal les décisions prises par le conseil d’agglomération ».
  5. Bâillonnement : le 9 juin 2023 en commission C7 il a été annoncé qu’il devenait quasi impossible d’établir un compte financier exact pour chaque commune de la régie. En fait juridiquement n’existera que le compte global voté par le conseil communautaire ce qui réduit quasiment à néant la possibilité de contestation communale individuelle
  6. Le choix DSP : la gestion même en DSP n’échappera pas à la quasi-totalité des travers évoqués dans les points 1 et 3 ; Par contre si la négociation des contrats est menée dans le respect absolu des volontés salernoises les mesures des points 2 et 4 deviennent obsolètes et un peu de l’autonomie locale est préservée.
  7. Un autre choix : Une durée de 6 ans du contrat DSP, en situant son échéance après les prochaines élections municipales et communautaires, laisse la possibilité de construire une autre alternative que celles aujourd’hui proposées. Par exemple, alors que la communauté d’agglomération peut déléguer la gestion à un privé extérieur pourquoi la régie ne pourrait-elle pas déléguer la gestion à une commune ?

POUR L’ENSEMBLE DE CES RAISONS J’AI DEFENDU LE CHOIX DE LA DSP POUR L’EAU ET L’ASSAINNISSEMENT POUR LA PERIODE 2024-2029.

Point au 29 février 2024: Pour débattre des futures conditions de gestion une seule réunion en 2023 entre DPVa, ADUES, le maire et moi même, avec refus de communication d’un document écrit sur les analyses réalisées par un bureau d’études missionné par l’agglomération. Ensuite une seule rencontre entre le maire, l’ADUES, 1 élu de la majorité et 2 élus de l’opposition, toujours sans remise de document.

Depuis cette date DPVa mène seule les opérations devant aboutir au contenu des nouvelles conditions de gestion et à la cloture y compris financières des relations avec Suez pour la période 20126-2023.

Une bien inquiétante préfiguration de ce qui attend les salernois si le mode de gestion retenu ne génère pas de documents accessibles indépendamment de la volonté de l’agglomération.

CLARTE CONTRE OPACITE

Préambule

Dans la mythologie gréco-romaine pour se faire pardonner ses fautes Hercule a été condamné à effectuer 12 travaux symboliques. A Salernes, certainement pour faire oublier cette faute originelle d’avoir promis de gérer démocratiquement la commune, nos Hercules locaux ont déjà produit à mi-mandat 12 contre-exemples de gestion démocratique.

L’ordre de présentation qui en est fait ci-après est aléatoire chacun ayant toute latitude pour établir un classement conforme à ses valeurs.

Gestion de l’eau et l’assainissement

Fin décembre 2023 prenaient fin les délégations de service public pour l’eau et l’assainissement, délégations que le conseil municipal de l’époque (première mandature Fanelli) avait unanimement acté le 8/12/2011.

En raison, par la loi, du transfert au 1/01/2020 de ces contrats à DPVa, c’est à cette assemblée qu’il appartient de décider des nouvelles conditions de gestion à appliquer aux salernois à partir de 2024, comme d’ailleurs elle le fait déjà pour l’assainissement non collectif (fosses septiques).

En vertu du consensus existant entre les différentes communes de l’agglomération au sujet de ces contrats la pratique consiste à entériner la volonté exprimée par chaque commune sur le type de gestion qu’elle souhaite.

C’est ainsi que nous concernant est en cours de mise en place une gestion en régie pour l’assainissement et en délégation de service public pour l’eau.

Problème: jamais le conseil municipal n’a été appelé à émettre ses préférences sur le sujet le maire n’ayant pas voulu l’inscrire à l’ordre du jour de l’une des séances de 2023. De fait « la volonté de la ville » communiquée à l’agglomération est celle du maire seul et bien différente de celles exprimées lors de rencontres avec l’ADUES (association de défense des usagers de l’eau de Salernes) ou moi-même. Une manière très « impériale » de concevoir l’exercice de la fonction d’élu du peuple!

Vous trouverez dans le dossier « le choix du pragmatisme », dossier qui figure en amont de cette page, quelques éléments de mes réflexions qui auraient alimentés un débat s’il avait eu lieu.

La collecte des ordures ménagères

Un « beau » jour en vertu d’une conception très originale de l’engagement électoral de « prendre en compte la parole des habitants », les containers à ordures ont disparu des quartiers sans aucune information et discussion préalables. Ils ont été remplacés par des « points d’apport volontaire »…obligatoires!

Les élus du conseil municipal ont découvert la mesure en même temps que les salernois. En fait pour être exact pas tous les élus car ceux qui siègent à DPVa (Madame TORTOSA et Monsieur DUBOIS) ainsi que celui qui assiste à la commission afférente de celle-ci (Madame PONS) ont pu en débattre. Les deux premiers qui ont droit de vote au conseil d’agglomération ne s’y sont manifestement pas opposés.

Nonobstant je suis intervenu le 18/05/2023 auprès du maire pour demander la mise en place d’un service communal à destination des personnes dans l’incapacité momentanée ou permanente de se déplacer et sans possibilité de faire appel à un tiers. Aucune suite sinon à renvoyer cette mesure à une éventuelle décision de DPVa.

Par contre c’est avec l’argent de nos impôts locaux que la majorité du conseil municipal a décidé le 30/09/2022 de payer 50% du coût du génie civil nécessaire à l’implantation des PAV…obligatoire.

Une forme d’autoflagellation?

Les Arnauds

En catimini, le 19 juillet 2022, le maire a signé l’acte notarial de cession du complexe communal touristique des Arnauds. Toujours en catimini ont été encaissés les 1 400 000 € de la vente.

Très discrètement, le 23/03/2020 avait été signé un permis de construire pour une partie des logements de la résidence de tourisme et le 15/12/2021 un permis pour piscine et pool house.

Toujours discrètement en mars 2023 a été accordé une prorogation du premier permis qui avait atteint sa limite de validité.

Le déroulement factuel des diverses procédures semble, au niveau de la publicité, avoir respecté les règles en vigueur. Par contre, pour une municipalité qui brandit en permanence l’étendard de la transparence et de la démocratie il est surprenant de n’avoir pas songé à informer d’elle-même tous les élus du conseil municipal et encore plus la population.

Il est vrai qu’il doit lui être difficile d’admettre face aux orphelins du complexe touristique que le miraculeux eldorado que devrait générer la résidence touristique, soutenu bruyamment par certains, peine plus que de raison à se concrétiser.

Autre cause peut être: comment défendre d’accorder en période de sècheresse, à deux pas de la Muie, le permis pour une importante piscine alors que les mêmes entendent limiter la taille de celles des particuliers?

Mais n’existe-t-il pas une troisième raison moins clairement apparente? La quasi totalité des salernois qui s’intéressent au sujet sont persuadés que les élus majoritaires ont cédé les Arnauds à Twin promotion. Grave erreur! Si dans l’acte notarié au titre de vendeur figure bien la commune de Salernes, au titre des acquéreurs sont cités la SCI d’hôtellerie et d’investissement et la SARL Land Lease Compagny dont les élus minoritaires et la population ignoraient à ce jour l’existence. Cerise sur le gateau la première indique un capital de 1 000 € et la seconde de 3 000 €.

Un montage accepté par les élus majoritaires et probablement destiné à quelque échappatoire fiscal. Nul doute que les contribuables salernois soumis à une conséquente taxe foncière apprécieront cette sollicitude.

L’acte de cession et ses pièces annexes réserve encore d’autres surprises et elles seront évoquées dans un dossier spécifique.

Déchetterie route d’Aups

Durant le premier mandat « Fanelli » le conseil municipal de Salernes a abordé à plusieurs reprises le sujet de la création d’une déchetterie intercommunale sur le site de la Lauve.

Après notre intégration dans la communauté d’agglomération dracénoise celle-ci décidait la réalisation de trois déchetteries dont une à Salernes. Le conseil municipal prenait acte de cette nécessité le 7 avril 2016 sur la base d’un rapport présenté par Monsieur DUBOIS conseiller municipal.

Le 2/11/2021 Monsieur DUBOIS, maire, décrétait par arrêté la fermeture de la déchetterie communale de la route d’Aups. Une action iconoclaste prise sans information préalable ni débat avec les élus du conseil municipal et surtout sans mise en place d’une solution alternative pour les salernois.

Un respect très particulier de l’engagement électoral « d’entretenir le dialogue » et « favoriser les services de proximité ». Au passage enterrement sans tambours ni trompettes de l’engagement à réaliser un équipement communautaire de ce type à Salernes.

L’extension du marché

Le 16 mai 2023 sur l’engagement d’en discuter les futures modalités, le conseil municipal vote unanimement le principe d’une extension du marché. Le 9 juin un arrêté temporaire entraine une modification surdimensionnée  des conditions de circulation du secteur cours Bouge. Raison invoquée:  la commémoration de l’appel du 18 juin qui se déroule un dimanche cette année là. Les 26 juin et 18 juillet sont pris des arrêtés permanents qui fixent le nouveau périmètre du marché.

Bien que s’étant présenté comme des « élus de proximité pour entretenir le dialogue et prendre en compte la parole des habitants », ils n’ont jamais respecté leur parole de débattre des solutions et ils n’en ont pas informés les habitants directement concernés.

Bien au-delà d’un simple oubli il s’est bien agit d’une volonté délibérée. C’est ce que confirme les propos tenus par le maire le 24 juin à l’occasion d’une rencontre avec une association locale: concernant l’extension du marché « il y a eu une phase test le 18 juin ». Quel plus bel exemple de la duplicité mise en oeuvre dans cette affaire.

Aujourd’hui 3 saisons se sont écoulées depuis les changements et il serait nécessaire de faire un bilan contradictoire de la situation. Peut-on encore l’espérer d’élus autant autocratiques et non avares de fariboles pour habiller leurs décisions?

Le terrain de motocross

A l’issue d’une procédure rocambolesque la majorité du conseil municipal du 10 novembre 2023 a désigné un bénéficiaire unique pour utiliser le terrain de motocross du pin de Bazennes route d’Aups.

Sans barguigner ces élus, et le maire par délégation, ont décidé que:

  • par mansuétude les salernois pourraient avoir accès à l’équipement 1 fois par mois (merci nos bons maîtres).
  • la gestion du site sera forcément écologique puisque la piste sera arrosée non pas avec  de l’eau de ville mais avec de l’eau de pluie stockée au préalable (sic).
  • la consommation d’eau nécessaire à une pratique intensive de l’activité n’est pas un problème (qu’en penser face aux fontaines fermées et aux canaux d’arrosage en sursis?).
  • il est logique de mettre gratuitement à disposition un bien communal pour une activité de loisir soumise à paiement par son gestionnaire (qu’en pensent les utilisateurs payant des salles communales?).
  • le désir de transformer à terme le site en véritable circuit inscrit dans un championnat national n’est pas rédhibitoire (accord de principe déjà donné par la fédération française de moto).

Ainsi pour l’équipe municipale majoritaire accueillir régulièrement, en pleine zone boisée, plus de 150 motos venues de toute la région c’est tenir pleinement l’engagement de développer le tourisme vert. Une conception assurément très originale!

Traversée de la Bresque

Une fois n’est pas coutume c’est par une réponse écrite à un habitant de Salernes que « un point de détail » de l’avenir de la commune est révélé:  le pont en bout de la rue des abattoirs ne serait plus jamais réouvert à la circulation automobile.

Argument avancé: « il n’est pas prévu pour des raisons de sécurité évidentes en cas de cru (sic) de réaménager un passage à cet endroit ». Cette justification est pernicieuse car elle porte en elle une logique implacable: ce qui pose problème ce n’est pas la voiture mais le pont lui même. Comme l’on ne peut faire disparaitre les crues c’est lui qui doit être détruit.

Ainsi avec la non réalisation de la passerelle située en amont en direction de la Muie, accéder à la rive droite de la Bresque ne pourra se faire que part le pont proche de Terra Rossa, la mise en place d’un bac voiture et/ou piétons en bout de la rue des abattoirs ne semblant pas d’actualité.

Plus sérieusement, effet collatéral de cette future situation, cela tarira l’accès direct à la place Gabriel Péri, aux commerces alentours ainsi qu’à l’église. Drôle de manière d’exaucer la promesse de l’équipe majoritaire « de valoriser le centre historique » de la commune.

Une aire pour camping cars

Le 3 janvier 2024 à l’occasion du discours des voeux prononcé par le premier magistrat nombre d’élus ont appris à l’insu de leur plein entendement qu’ils avaient décidé d’implanter une aire de camping cars près du stade de Pin Bernard.

Cette annonce, plus qu’une libre interprétation d’un hypothétique débat antérieur, est, selon le vocabulaire en vigueur aujourd’hui, une « fake new ». En réalité, en 35 séances du conseil municipal jamais le sujet de l’accueil des camping caristes n’a été mis à l’ordre du jour. Par contre, démarche similaire à celle employée pour la déchetterie, en fin d’année 2023 l’aire actuelle a été fermée sans solution immédiate de remplacement.

Il est vrai que depuis juillet 2020 le temps a manqué à la majorité pour aborder les conditions de fonctionnement de cet équipement, conditions certainement jugées secondaires malgré les récriminations qu’elles suscitaient chez nombre de Salernois. Aujourd’hui il semble qu’une coterie d’élus ait trouvé une solution. La déclaration officielle du maire, si inexacte qu’elle soit, est là pour en attester.

Problème: si un lieu futur d’implantation est bien retenu, va t-il y avoir un véritable échange sur la manière de régler les éventuelles nuisances et les conditions entre autres financières du fonctionnement du nouvel équipement?

Stationnement secteur de la Muie

En 2022 des places de stationnement ont été neutralisées sans aucune information préalable et sans solution alternative. En 2023 le reste des places l’a été à son tour mais cette fois ci après création alentour d’un espace dédié.

Dans les 2 cas aucune information ou discussion en conseil municipal. Comme dans bien d’autres cas il apparaît que c’est en petit comité que se prennent les décisions de travaux pour répondre à on ne sait quelles influences ou amitiés.

Pourtant l’instauration d’une démocratie participative était un fleuron des promesses de l’actuelle majorité. D’ailleurs le 26 janvier 2021 comme expliqué en conseil municipal: « il est apparu nécessaire d’ajouter (à la liste des 17 commissions déjà créées) la commission travaux essentielle à la bonne gestion de la commune ». Trois ans se sont écoulés et depuis pas une seule fois cette commission n’a été réunie.

Euréka! c’est donc cette absence qui explique pourquoi la gestion ne peut pas être bonne. Et ce n’est pas moi qui le dit!

Ceci étant, légitime interrogation: la neutralisation actuelle des places de parking le long de la voie d’accès à la Muie ne préfigure-t-elle pas leur mise à disposition du promoteur de la résidence de tourisme comme cela était suggéré dans un courrier du maire en date du 4/01/2018?

Nota: je reviendrai ultérieurement sur le bilan de la municipalité en matière de places de parking.

Rénover hotel de ville et promesses 

Certains des membres de l’actuel conseil municipal avaient déjà siégé dans la seconde municipalité Fanelli qui en 2017 et 2018 avait commandité 3 rapports/analyses sur le bilan énergétique de divers bâtiments communaux. Il ressortait de ces études que les gains attendus étaient les plus importants pour deux d’entre eux: l’école primaire et l’hotel de ville.

L’impact positif sur les seules finances communales était lui par contre très différencié: pratiquement un gain double généré par une action sur l’école par rapport à celle sur la mairie. Autre élément, à l’évidence les effets d’une action sur le bâtiment scolaire étaient ceux qui concernaient le plus grand nombre de salernois.

Considérant les engagements pris par la majorité municipale de « faire de l’éducation un pilier de son action et de participer à la transition écologique en maîtrisant l’énergie » il paraissait logique que le choix de ses élus se porterait sur la rénovation de l’école Jean COURTIN.

Que nenni. Par vote du 16/03/2021, confirmé le 16/05/2023 c’est l’hotel de ville qui a été retenu. Je rajouterai que ces travaux, dont le ravalement de facade, inaugurés en grande pompe ne pouvaient  contribuer à cacher le malaise de gestion qui affecte le personnel communal. A ce sujet j’ai d’ailleurs été conduit à intervenir auprès du maire, du préfet et du centre de gestion des personnels communaux.

Un centre communal d’action sociale tout neuf

Le 22 novembre 2023 le ban et l’arrière ban de ceux qui de près ou de loin participent à une action sociale, ont été convoqués à 11h30 place Gabriel Péri. Il s’agissait d’inaugurer avec solennité le pôle social de la commune de Salernes avec coupure du ruban tricolore et buffet convivial.

Ce que nombre de participants ignoraient c’est qu’il s’agissait d’une pure opération de communication. En réalité le CCAS en tant que pièce fondamentale essentielle d’un pôle social restait lui dans les locaux de l’hotel de ville. On a donc procédé à l’inauguration d’une coquille quasiment vide sans grande nouveauté opérationnelle. La plus grande part des activités sensées s’y dérouler fonctionnant déjà en d’autres lieux.

Salut l’artiste!

A noter toutefois que cette création saugrenue, jamais décidée en conseil municipal ou au conseil d’administration du CCAS a un coût. En sus des agapes de l’inauguration il a fallu rénover les locaux et maintenant en assumer les frais de fonctionnement (éclairage, chauffage, nettoyage, etc…) anciennement supportés par DPVa qui occupait les lieux par son office de tourisme.

Mais un article dans la presse locale avec belle photo ne valait-il pas ce sacrifice?

Mini office de tourisme

Le 9 décembre 2013 le conseil municipal décidait malgré 5 voix contre (mesdames POMERO et REGAZZETTI, messieurs BOUDIER, COLOMBANI et LEMAITRE) de déclarer l’office de tourisme d’intérêt communautaire et par voie de conséquence son transfert de gestion à l’agglomération à compter du 1/01/2024.

Le 20 septembre 2023 Monsieur DUBOIS maire procédait à l’inauguration du transfert dudit office dans les locaux de la médiathèque cours Théodore BOUGE. Une diminution incontestable des capacités d’informer, d’accompagner et de développer les actions touristiques locales, compression décidée par DPVa pour raisons financières.

Une telle amputation de moyens semble malheureusement  en conformité avec l’attitude de nos représentants à  la communauté d’agglomération (Madame TORTOSA et Monsieur DUBOIS) dont aucun document officiel en notre possession ne porte trace d’un refus de ce déclassement.

Dès lors on comprend mieux que cette affaire n’ait pas été débattue en conseil municipal. Pour le moins enlever de la place Gabriel PERI un équipement concernant prioritairement les touristes est en totale contradiction avec l’engagement de « revitaliser le coeur de ville en valorisant le centre historique ». A moins de considérer que l’ensemble ancienne mairie/église/rues avoisinantes ne fait pas partie ni de l’un ni de l’autre.

Conclusion

Selon un adage bien connu la critique est aisée et l’art est difficile. De plus détruire sans construire c’est insulter l’avenir. C’est pourquoi fidèles à notre ligne de conduite, pour chacun des points évoqués ci-avant, avec mes colistiers, nous avons proposé d’autres solutions que celles retenues par la majorité actuelle.

Force est de constater qu’elles n’ont jamais pu être débattues collectivement.

 

 

 

 

 

 

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